L’utilisation de plus en plus fréquente dans notre quotidien de systèmes GPS aurait-elle un effet négatif sur notre mémoire spatiale? Pour répondre à cette question, la chercheuse Véronique Bohbot utilise un système de navigation virtuel dans son laboratoire. Son équipe et elle étudient les changements qui surviennent dans le cerveau après avoir pratiqué une tâche d’orientation dans l’espace.

Or, selon elle, la dépendance aux appareils GPS entraînerait une atrophie de l’hippocampe, donc de la mémoire spatiale. Faut-il pour autant jeter au rancard nos appareils GPS? Non, il suffit d’en faire une utilisation moins passive, ce qui peut en fait « avoir l’effet inverse et favoriser les stratégies qui stimulent la mémoire spatiale et son expansion ».

> Le Code Chastenay, Episode 74