L’an dernier, au Québec, près de 5000 personnes se sont fait implanter une prothèse de la hanche. Le hic, c’est que la durée de vie de cette prothèse ne dépasse pas 10 à 15 ans. Un patient dans la cinquantaine aura donc bien des chances de subir une deuxième chirurgie avant la fin de sa vie.

À Montréal, Natalia Nuño, de l’École de technologie supérieure, tente d’améliorer le design des prothèses actuelles pour les rendre plus durables. Elle teste des modèles virtuels avec différentes longueurs de tige – cette dernière étant fixée dans le fémur du patient. Mme Nuño collabore avec des chirurgiens de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, dont le Dr Pascal-André Vendittoli, chirurgien orthopédiste spécialisé en reconstruction articulaire de la hanche et du genou, que l’on voit dans le reportage. Son équipe a démontré qu’il est possible de raccourcir grandement la tige, et ce, sans nuire à la stabilité de la prothèse. Une avancée qui permettra de créer une nouvelle génération de prothèses moins invasives et plus faciles à remplacer le temps venu.

> Le Code Chastenay, Épisode 80