L’industrie du bois d’œuvre est au cœur de l’économie de plusieurs régions du Québec. Mais l’industrie en arrache, la compétition est forte et la matière première – les arbres – se raréfie.

Chez nous, le bois d’œuvre est surtout constitué d’épinette blanche. Pour obtenir un « 2 par 4 » beau, bon et fort, avec une bonne valeur marchande, ça prend des épinettes bien droites et sans nœuds. Des épinettes comme ça, notre forêt en compte mais pas assez pour répondre à la demande. La science propose une solution : la génomique, autrement dit, l’étude des gènes des épinettes blanches. Des travaux qui ouvrent la porte à la production de forêts « améliorées », plus performantes… Des forêts du futur? C’est ce type de défi que tentent de relever des chercheurs de l’Université Laval à Québec.

> Le Code Chastenay, Émission 2